UN PETIT PEU DE BOTANIQUE…
La vigne-vierge, ou plutôt les vignes-vierges, appartiennent au genre Parthenocissus, classé au sein de la famille des Vitacées, comme la vigne qui donne le raisin (Vitis vinifera). Il existe en effet plusieurs espèces dont les plus connues sont Parthenocissus quinquefolia, la vigne-vierge de Virginie et Parthenocissus tricuspidata, la vigne-vierge de Chine ou du Japon.
SON ORIGINE
Comme leurs noms ne l’indiquent pas, Parthenocissus quinquefolia est originaire d’Amérique du Nord et P. tricuspidata d’Asie orientale (Chine orientale, Corée, Japon).
PORTRAIT
Plante grimpante bien connue, la vigne-vierge n’en souffre pas moins d’une réputation collante de plante envahissante. Certes, du fait de sa croissance rapide, elle présente une fâcheuse tendance à prendre ses aises et à se faufiler partout grâce à ces tiges adhésives. Mais il serait dommage de la réduire à cet inconvénient. La vigne-vierge a, en effet, de nombreuses qualités à nous faire partager.
Du point de vue de l’esthétique premièrement, ses feuilles composées de 3 (P. tricuspidata) ou 5 folioles (P. quinquefolia) constituent un écran de verdure vertical surprenant du printemps à la fin de l’été. A l’automne, son feuillage prend de superbes couleurs rouges et pourpres avant de chuter.
La floraison de la vigne-vierge est insignifiante mais ses petits fruits, qui apparaissent en mai-juin, sont intéressants lorsqu’ils virent du vert pâle au bleu foncé en cette saison. Mais ne vous trompez pas, s’ils attirent les oiseaux, contrairement aux grains de raisins, ils ne sont pas comestibles pour nous !
Outre son charme indéniable, bien exposée, la vigne vierge a le gros avantage de protéger les murs de la chaleur de l’été en les isolant du rayonnement direct. En hiver, lorsqu’elle a perdu ses feuilles, les murs et fenêtres peuvent à nouveau capter les rayons du soleil. La vigne vierge joue donc un rôle de régulateur