L’or brun du jardin
Le marc de café, ce n’est ni plus ni moins qu’un déchet donc ? Oui, mais aux propriétés fort intéressantes au jardin. Et pour cause puisque ce produit totalement naturel (et donc qui peut intégralement être valorisé) présente un rapport carbone/azote de 24.
Par ailleurs, il renferme en moyenne :
- 2,3% d’azote ;
- 0,6% de potassium ;
- 0,06% phosphate.
Ces trois éléments indispensables au bon développement de vos plantes rentrent habituellement dans la composition de n’importe quel engrais bio ou chimique. Le marc de café (totalement naturel et gratuit !) peut donc aisément se substituer à celui-ci, sous réserve toutefois de l’utiliser avec parcimonie.
Le marc de café pour éloigner les nuisibles
Fourmis, pucerons, escargots ou limaces ne sont pas les meilleurs amis du jardinier. Ces insectes et gastéropodes qui ont certes leur utilité, ont le chic pour s’en prendre aux fleurs de nos parterres que nous affectionnons tout particulièrement ou aux jeunes plants bien tendres fraîchement repiqués au potager.
Une fois encore, le marc de café est un résidu précieux qui peut être employé comme répulsif naturel.
Comment utiliser le marc de café pour vos plantes ?
Etape préalable avant toute utilisation de votre marc de café, son séchage. En effet, humide, il forme des boules et des blocs difficilement utilisables. Débarrassé de son humidité, il est simple d’emploi et facile à doser.
Pour vos parterres ou dans votre potager, saupoudrez-le directement sur la terre en une fine couche, au pied des fleurs et plantes que vous désirez stimuler, à raison de 0,5 kg par m² et par an au maximum.
Pour vos plantes en pot au balcon ou sur votre terrasse, mêlez-en un peu à la terre de rempotage avec comme proportion 2 cuillères à café rases pour un pot de 20 centimètres de diamètre.
Lors de sa dégradation, le marc de café libère ainsi progressivement l’azote, le potassium et le phosphate qu’il renferme, agissant comme un engrais longue durée. Toutefois, comme tout fertilisant, il vaut mieux ne pas avoir la main trop lourde pour éviter d’obtenir l’effet inverse de celui escompté.